La Terrasse d’Elise dégustation et repas
Xavier Braujou a lancé La Terrasse d’Elise en 1998. Il a commencé à étendre sa gamme en 2001. (…). Encore un repas fantastique à la Terrasse du Mimosa à Montpeyroux avec Xavier en personne pour présenter ses vins.
Saint-Jean de Fos se trouve à la jonction des Gorges et de la plaine, après que l’Hérault ait serpenté à travers les Hauts Plateaux du Larzac, résultant dans un microclimat de nuits plus fraiches. Xavier a une approche très près de la nature, n’utilisant que le minimum des traitements essentiels pour ses vignes, et traitant une bonne demi-douzaine de ses cuvées sans adjonction de sulfure.
Le Puech n°8 (Chardonnay) 2008
Un échantillon pris dans un baril, d’où la couleur de jus de raisin légèrement brumeuse. Un gout de raisin, citronné avec un palais de sorbet au citron, et une légère pointe d’amertume sur la fin. (…)
Rosé 2008
Grenat lumineux. Eglantier et framboise. Fraicheur de sorbet. Délicieux, mais alcoolisé. Cinsault et Carignan.
Le Pradel 2005 (Cinsault)
Couleur pale. Légumes, betteraves et bonbons au sucre cuit, le rendent intriguant et attractif au nez. Un vin que j’ai confondu avec un Pinault Noir durant une dégustation à l’aveugle au Printemps. Le palais a l’air du style Nouveau Monde – tannins fins, propre, et fruit relativement simple. On ne dirait pas un Languedoc, probablement parce qu’il se produit peu de Cinsault rouge de qualité dans la région.
Le Pradel 2006 (Cinsault)
Fruits rouges, assez spiritueux. Corps de prune avec une bonne structure – sérieux, mais remarquablement frais. S’est bien développé en quelques minutes.
Le Pigeonnier 2004 (Carignan)
Couleur plus complète. Réglisse et cuir souple. Baies, trapu, en progression constante, et extraordinairement frais.
Le Pigeonnier 2005 (Carignan)
Rhubarbe, céleri et leeches (remarqué par Nicolas). Palais de mélisse avec une grande acidité et fini. Oui c’est du vin rouge. Le Carignan le plus fin que j’aie jamais gouté, mon vin préféré de la soirée.
Elise 2002 (Syrah et Mouvèdre, 2 ans de maturation en baril)
Cassis avec du citron. Elégant, racé, beaucoup de longueur. Donnait envie qu’il y en ait plus, mais c’est probablement le résultat d’avoir gouté autant de grands vins du Languedoc – ce vin fait plus penser au Rhône (nord). Vaut le coup d’être conservé pour voir si les saveurs commencent à s’étoffer.
Elise 2003 (Syrah et Mourvèdre, 2 ans de maturation en baril)
Moite, animal, avec des tannins couvrant la bouche. Assez cuit. Si le 2002 est un Rhône, celui-ci serait plutôt d’Espagne. 2003 était assez difficile avec la canicule. Ce vin accompagnait très bien le sublime rôti d’agneau servi plus tard dans la soirée.
Mas de Blanc 2003 (Merlot)
Prunes et chocolat. Cuit et chaud. Pas une grande preuve que le Merlot soit bien chez lui ici – il aurait été bien de gouter une année plus fraiche. Les vins rouges ont tous fait preuve d’une individualité propre – fraicheur, élégance, et une acidité racée. Nous les avons tous bus après la dégustation avec le délicieux repas, et ils ne se sont pas laissé intimider par le rouget, la roulade au chocolat ou le fromage Boulette d’Avesnes aux herbes fortes. Ma seule doléance est qu’après quatre heures à déguster et boire ces vins, le style semblait faiblir un peu – ce qui arriverait à d’autres styles également. J’ai préféré de loin Le Pradel et Le Pigeonnier – ce dernier au prix très raisonnable de 13 euros, pratiquement la moitié du prix de vente de l’ Elise.
Nos remerciements à Graham du blog « Languedoc Wine » pour son compte-rendu de la dégustation d’hier soir. La traduction est fournie par Sheshanna Bertrand pour la Terrasse du Mimosa. Pour lire le compte-rendu original cliquer sur le lien suivant : http://languedoc-wine.blogspot.com/2009/09/la-terrasse-delise-tasting-and-dinner.html
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