PRIX : De 16 à 35 €
HORAIRES : De midi à 14h et de 19h30 à 21h30. Fermé mardi (sauf juillet-août) et mercredi.
L’huile d’olive du village voisin ? Parfaite pour y tremper le pain de
la boulangerie contiguë, avec un verre de VDP du mont-baudile blanc
Domaine d’Aupilhac (2,50 €). Les charcuteries artisanales ? Sourcées à
dix bornes et escortées d’un languedoc rosé du Mas Cal Demoura (3,50 €).
Le rumsteck ? De la boucherie du bourg, souvent d’Aubrac, nickel avec
un puissant Domaine de l’Aiguelière rouge (5,50 €). A moins que vous ne
le réserviez pour un bleu du Larzac ou un chèvre fermier ? Locavore sans
le dire, ce bistrot de village, où l’on vient en tracteur pour prendre
le kawa, a été repris début 2012 par Clotaire, épaulé par son vieux pote
Nico en cuisine. En Lorànt Deutsch apaisé, le garçon connaît ses
langues d’Oc sur le bout des doigts, et plus précisément ses
terrasses-du-larzac (200 références), facturés au prix de la propriété,
tout juste majorés de 9 € quand on les ouvre sur table. Ce qui ne serait
pas la pire idée, au vu du repas que nous y fîmes : superbe carpaccio
de truite marinée de la vallée de la Buège, peau grillée à côté et glace
à la moutarde ; tronçon de merlu bien nacré, roquette et artichaut ;
trifle à l’orange et chantilly, à savourer en terrasse, sous la halle et
le campanile… Formule 16,50-19 € (midi), menu 26-29 € (soir). // G.D.
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